Ligue des Champions: Milan reçoit le Real qui doute, mardi
Les deux clubs les plus titrés de l'histoire de la C1 partagent la tête de la poule avec 6 points (suivent Zurich et Marseille, 3 pts): si le choc offre un vainqueur, ce dernier prendra un net avantage en vue de la qualification.
Avant l'aller, c'est Milan qui était dans la tourmente, notamment suite à l'humiliation subie à domicile face au FC Zurich (0-1) lors de la 2e journée.
Depuis, le club lombard est transfiguré (2 victoires et 1 nul), à l'image de Nesta, impeccable leader de la défense, et de Ronaldinho, qui, à défaut d'afficher une forme physique éclatante, a retrouvé tout son coup d'oeil (deux passes décisives pour Borriello lors du succès 2-0 contre Parme samedi).
"C'est évident, on est plus en confiance aujourd'hui qu'on ne l'était il y a deux semaines", assure le milieu Clarence Seedorf pour qui, Real ou non, "Milan n'a jamais eu peur d'aucune équipe".
A contrario, le Real a sombré après sa défaite à Bernabeu, s'inclinant il y a une semaine contre le bien modeste Alcorcon (D3) en Coupe d'Espagne (4-0).
Pour l'entraîneur Manuel Pellegrini, très menacé, cette terrible défaite a heureusement été suivie d'un succès convaincant face à Getafe (2-0) samedi en Liga, au terme d'un match disputé à dix suite à l'exclusion d'Albiol (27).
A San Siro, les Merengue devront cependant composer sans Cristiano Ronaldo, leur meilleur buteur dans l'épreuve, blessé, et le milieu Guti, tenu à l'écart suite, selon les médias espagnols, à une prise de bec avec Pellegrini. Higuain, auteur des deux buts inscrits contre Getafe, remplace Ronaldo.
"Il n'y a pas d'envie de revanche mais bien l'envie de gagner pour montrer qui nous sommes", souligne justement l'Argentin, qui assure que l'objectif n'a pas changé d'un iota: la 1re place.
Pour autant, sur la pelouse des Rossoneri, le Real n'a jamais été en réussite: en cinq visites, il s'y est toujours incliné, n'inscrivant qu'un seul but, en 1956, et en encaissant douze.
Et à coup sûr, une sixième défaite mardi, au delà-même de mettre en danger l'équipe en Ligue des Champions, posera une nouvelle fois la question de la permanence de Pellegrini à la tête de l'équipe.