Didier Deschamps n'a pas laissé longtemps planer le doute sur le niveau d'exigence qu'il entend avoir avec l'OM. Fidèle à sa réputation, il a d'emblée imposé ses règles pour le petit groupe qui a repris l'entraînement mardi. Vingt-trois joueurs, dont cinq jeunes du centre de formation, étaient présents à la Commanderie pour démarrer tranquillement un programme physique avec quelques footings d'une vingtaine de minutes avant d'entrer dans le vif du sujet jeudi lors du premier stage à Evian.
Deschamps ravi de Lucho Gonzalez
Deschamps malgré ces quelques mois d'interruption dans sa carrière d'entraîneur, a vite retrouvé ses marques. « Les choses se sont passées simplement, a-t-il dit. J'ai décrit l'organisation du stage, je ferai des entretiens individuels ensuite. Je leur ai dit que quand on disposait d'un tel outil de travail, le niveau d'exigence serait élevé. Il ne peut y avoir de faux fuyants, être joueur de l'OM impose des devoirs car tout le monde est engagé au niveau de l'image du club. » Avec lui, pas de casquette à l'envers, ni de tee shirt marcel pour se présenter aux conférences de presse, la tenue doit être celle du club. « Tout est fourni, aussi quand on représente le club, on doit adhérer à une identité commune. Je rentrerai dans les détails pendant le stage mais de toute façon, c'est moi qui décide.»
Sur le terrain aussi. L'équipe qui se dessine répond à ses attentes, « de la qualité avant la quantité. » Didier Deschamps s'est donc montré très heureux de pouvoir compter sur l'apport de Lucho Gonzales. «C'est un joueur de classe mondiale ! C'était la priorité de mes priorités. Il a une grosse présence au milieu, capable de marquer beaucoup de buts, habile sur coups de pied arrêtés. C'est un joueur qui change le visage d'une équipe. Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu quelqu'un de son calibre en Ligue 1.» Deschamps entend doubler tous les postes. Il souhaite surtout depuis le départ de Cissé recruter un nouvel attaquant plutôt axial, de nouveau dit-il « pour augmenter la qualité de l'ensemble. » - Hélène FOXONET
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