Messi absent contre Gijon ?

Lionel Messi pourrait manquer à l'appel pour le premier match de Championnat du Barça, le 31 août, face à Gijon. L'international argentin souffre de problèmes musculaires au pied droit qui l'ont contraint à déclarer forfait pour le match amical face à la Russie (3-2) mercredi soir. «Je veux jouer tous les matches jusqu'à la rencontre contre le Chakhtior Donetsk (NDLR, en Supercoupe d'Europe), mais rester au repos jusqu'au match contre le Brésil». L'Argentine est actuellement 4e de la zone Amsud dans les qualifications pour la Coupe du monde, avec seulement 2 points d'avance sur l'Équateur, et devra absolument battre la Selecao le 5 septembre prochain pour se donner de l'air.

Rafael Nadal :US Open,

Adversaire de Richard Gasquet au premier tour de l'US Open, Rafael Nadal tient à rassurer tout le monde sur son état de forme avant le coup d'envoi du dernier Grand Chelem de la saison. "Je ne sais pas si je joue à mon meilleur niveau, admet-il. Mais en tout cas je suis bien à 100%." Suffisant pour revenir au sommet ? L'Espagnol le souhaite. Tout comme il espère "gagner ce titre".

Rafael, pouvez-vous nous dire comment vous vous sentez à l'heure actuelle et si vous pensez avoir progressé depuis Montréal en terme de condition physique ?
Je me sens bien, et suis heureux d'être là. J'ai vraiment bien joué sur mes deux tournois de reprise. Je suis très content de retrouver le circuit, et satisfait de ce que j'ai montré sur ces deux premiers tournois.

Qu'avez-vous fait depuis Roland-Garros ?
J'étais chez moi. Et je soignais mon genou. Je me suis peut-être blessé au pire moment de la saison, en effet, mais d'un autre côté... je crois que j'ai profité de Majorque à la meilleure période de l'année !

Comment vont vos genoux ? Avez-vous d'autres problèmes physiques avec lesquels vous devez composer ?
Heureusement non. Mes genoux vont très bien désormais. Tout va bien, et je n'ai pas d'autres problèmes.

Psychologiquement, comment avez-vous géré ces derniers mois ?
Aujourd'hui, mentalement, je suis nickel. Après un break assez important, je reviens avec encore plus d'énergie que jamais. J'ai certainement besoin d'un peu de temps pour être prêt, pour me mettre dans le rythme, pour retrouver mon meilleur tennis, mais l'énergie et l'envie sont toujours là à 100%.

Avez-vous changé votre "routine", "levé le pied" en quelque sorte ?
Non. Quand tu reviens après une blessure, tu débutes toujours doucement. Tu progresses peu à peu, mais aujourd'hui je peux dire que tout est normal. Je me suis entraîné deux heures et demie samedi, deux heures encore dimanche. Je me sens vraiment bien.

Ëtes-vous confiant avant d'attaquer cet US Open 2009 ?
Pour ce qui est du "niveau de confiance", à vrai dire, je ne sais pas trop. Mais ce qui est sûr, c'est que je suis beaucoup plus confiant que ce à quoi je ne pouvais m'imaginer en jouant à Montréal.

"Gasquet, un bon mec"

Vous sentez-vous à 100% ?
Oui, je suis à 100% (sourire). Je ne sais pas si je joue à mon meilleur niveau, mais en tout cas je suis bien à 100%.Vous voulez que je sois à 100% ? Moi aussi.

Est-ce, d'une certaine façon, un avantage de ne pas arriver dans la peau du favori, de par votre blessure ? Le fait que l'on attende moins de vous vous permet-il d'être plus relâché ?
Non. Pourquoi ? Tout va bien. Je suis très cool et heureux d'être encore là une nouvelle année, et j'essayerai de faire de mon mieux une nouvelle fois.

Qu'est ce que signifierait pour vous une victoire ici le 13 septembre prochain ?
Le tournoi n'a pas encore débuté, non ? Pour moi, ce titre ne changerait pas ma carrière. Si je gagnais le tournoi, c'est sûr, la boucle serait bouclée en quelque sens, puisque je décrocherais mon quatrième tournoi du Grand Chelem, le seul manquant à mon palmarès. Ce serait incroyable. Mais pour le moment, je ne pense pas trop à tout ça. C'est seulement mon troisième tournoi après cette longue interruption. Je vais bien. Et je continuerai à venir ici chaque année avec l'envie la plus forte qui soit mais également la meilleure attitude possible pour préparer au mieux l'événement. Et gagner ce titre.

Avez-vous suivi l'actualité de la petite balle jaune cet été ?
Non. Pas vraiment. J'ai juste regardé quelques matches: la finale de Wimbledon, un peu de celle de Roland (Garros, ndlr), la Coupe Davis (Allemagne-Espagne, ndlr). C'est tout. Mais en fait j'ai regardé beaucoup de sport, notamment le Tour de France ! (sourire)

Que pouvez-vous nous dire sur Richard Gasquet, votre adversaire au premier tour ?
Je pense que c'est un très bon joueur. Bien sûr, il a dû s'arrêter pendant un petit moment, mais c'est probablement l'un des joueurs qui a le plus de potentiel en dehors des têtes de série.

Vous l'avez beaucoup soutenu lors de « l'affaire », en juin dernier. Pour quelles raisons ?
La vérité, c'est que je le supporte vraiment beaucoup. Tout d'abord, car je crois en lui. Et deuxièmement, parce que je pense que c'est vraiment un bon mec. On se connaît depuis que l'on a 12, 13 ans. Nous avons discuté de ce qui lui était arrivé. Il m'a dit qu'il n'avait rien pris. Je le crois donc à 100%. Après, je ne préfère pas trop m'étendre sur le sujet, car à chaque fois que je dis quelque chose là-dessus, on en fait tout un foin. Au départ, ils voulaient lui infliger trois ans de suspension. Heureusement, ils ont revu leur décision, car Richard n'a rien pris. J'en suis très heureux, et je suis sûr que beaucoup d'autres joueurs sont aussi très contents pour lui.

Les nouveaux visages de la Liga

La Liga reprend enfin ses droits ce samedi. A l'aube de cette nouvelle saison, où le Real Madrid a vampirisé le marché des transferts (258 millions d'euros), notre site a recensé les hommes qui ont marqué l'intersaison.

CRISTIANO RONALDO (Real Madrid)

Le transfert de l'été, c'est incontestablement celui de Cristiano Ronaldo au Real Madrid. Après six saisons à Manchester United, où il a tout gagné (Mondial des clubs, Ligue des champions, 3 Championnats, titre de meilleur buteur, joueur FIFA, Ballon d'or...), l'attaquant portugais a rejoint le club de ses rêves. Pour son retour au pouvoir, Florentino Perez a déboursé (payé en une fois !) pas moins de 94 millions d'euros. Autant dire que les attentes autour de CR9 sont immenses. Mais à quelques heures du démarrage de la saison contre la Corogne, le génie est encore en rodage. Lors des matches de pré-saison, il n'a pas spécialement brillé. Il réclame d'ailleurs du temps.

ZLATAN IBRAHIMOVIC (FC Barcelone)

Avec Samuel Eto'o (32 buts la saison dernière), le Barça possédait un buteur d'exception. Malgré cela, Josep Guardiola n'a pas retenu le Camerounais et a même offert 46 millions en plus d'Eto'o à l'Inter pour recruter Zlatan Ibrahimovic. Charismatique, fantasque et surdoué techniquement, le Suédois a été accueilli comme une véritable star en Catalogne. Buteur extravagant, Ibra doit faire oublier Eto'o en se montrant par exemple décisif lors des matches importants. C'est un peu ce qu'on pouvait lui reprocher à Milan.

KAKA (Real Madrid)

En proie à des difficultés financières, l'AC Milan n'a pas eu d'autre choix que de se séparer de son joyau brésilien. Lui qui avait failli être cédé à Manchester City en janvier dernier a finalement atterri à Madrid, club qui le convoitait depuis des années. La Serie A peut pleurer, elle a perdu sa dernière étoile... Transféré pour 67 millions d'euros, le meneur de jeu a vite trouvé ses marques dans le 4-4-2 de Pellegrini. Son aisance technique et sa qualité de passe sont déjà un régal.

KARIM BENZEMA (Real Madrid)

Lui qui avait annoncé son désir de rester à Lyon une saison de plus a finalement pris la direction de Mardrid, qui a grillé la priorité à Manchester United. Benzema petite gourmandise du Président Pérez, qui a dépensé 35 millions d'euros (+6 de bonus) pour le Français, qui est arrivé dans un secteur offensif très chargé. Mais le Français s'est parfaitement intégré et ses excellentes prestations lors des matches de pré-saison ont mis tout le monde d'accord. Les supporters sont sous le charme et Pellegrini est parti pour en faire le titulaire au côté de Raul. Higuain et Van Nistelrooy, de retour, vont devoir s'accrocher.

XABI ALONSO (Real Madrid)

Pour convaincre Liverpool de lâcher son milieu défensif espagnol, le Real Madrid a dû faire preuve d'une grande persuasion mais aussi, évidemment, mettre la main à la poche. Alors que Rafael Benitez tenait à son compatriote, les Reds ont fini par laisser partir leur précieux international contre 35 millions d'euros. Avec Lassana Diarra, Xabi Alonso formera la paire de milieux défensifs, ce qui laisse sur le banc Mahamadou Diarra et Gago. Arrivé sur le tard à Madrid, il a encore besoin de temps pour être au point.

ALVARO NEGREDO (FC Séville)

Le Real Madrid s'est joué d'Alvaro Negredo, prometteur attaquant formé au club, durant tout l'été. Après l'avoir vendu 3 millions à Almeria en 2007 (32 buts en deux saisons), le joueur a été racheté par le club madrilène pour 5 millions il y a quelques semaines, avant d'être revendu au FC Séville pour 15 millions alors qu'une dizaine de clubs rêvait de se l'offrir. Il devrait être la révélation de la saison et enfin éclater au grand jour, à 24 ans.

record du monde pour Isinbayeva (5,06 m)

Encore trois pour un million

Avec deux meilleures performances de l'année pour Bekele et Richards, et un record du monde pour Isinbayeva (5,06 m), les leaders ont tenu leur statut dans leur discipline respective, et peuvent encore rêver du jackpot.

A l'issue du meeting de Zurich, cinquième étape de la Golden League, ils ne sont plus que trois à pouvoir prétendre au million de dollars, qui sera distribuer la semaine prochaine à Bruxelles, lors du traditionnel meeting Van Damme : Kenenisa Bekele, vainqueur sur 5 000 m en 12'52''32 (MPM), Sanya Richards sur 400 m, qui s'est imposée en 48''94 (MPM) et Yelena Isinbayeva, qui a remporté le concours de la perche avec un saut à 5,06 m (record du monde). Seule Kerron Stewart, la quatrième encore encourse avant cette épreuve helvétique a trébuché, en terminant deuxième du 100 m derrière l'Américaine Carmelita Jeter.

Les patrons sont là

Les leaders de cette Golden League ont donc démontré toute leur force sur la piste du Letzigrund, à l'image de la Russe, passée au travers à Berlin, mais qui assurait cette semaine avoir retrouvé la motivation nécessaire pour gagner de nouveau un concours. Elle l'a fait de fort belle manière, signant le seul record du monde de la soirée.

En réussissant la barre du record dès son premier essai, la Russe, princesse de la perche depuis plusieurs saisons et déjà détentrice du record du monde a démontré une joie de junior, avant de sauter dans les bras de son entraîneur et d'entamer un tour d'honneur, drapée des couleurs russes. Avec ce cinquième succès, elle peut prétendre remporter une deuxième Golden League, après avoir partagé le million en 2007, avec Sanay Richards justement. Cette dernière peut, elle, prétendre à une troisième victoire dorée. En 2006, elle était déjà lauréate de la Golden league, avec Kenenisa Bekele, le dernier prétendant en 2009 avec les deux jeunes femmes.

Deux éclairs et un ange

Parmi les autres belles performances de la soirée, le Norvégien Andreas Thorkildsen a une nouvelle fois frappé fort au javelot avec un jet à 91,28 m (MPM) et la Croate Blanka Vlasic, libérée de toute pression après son titre mondial a enlevé la hauteur avec 2,01 m. Usain Bolt, encore en forme après ses exploits berlinois a dominé le 100 m, malgré un départ poussif, revenant sur Asafa Powell, son compatriote et coéquipier du relais jamaïcain. Bob Tahri a également réussi une belle performance sur 3000 m steeple, avec la deuxième place, derrière le Kenian Ezekiel Kemboi. - D.C.

FC Barcelone remporte la Supercoupe

Le Barça continue la moisson

Même s'il a eu besoin de 115 minutes pour venir à bout du Chakhtior (1-0) grâce à Pedrito, Barcelone a remporté sa troisième SuperCoupe d'Europe.
Et de deux ! Après la Supercoupe d'Espagne, le FC Barcelone a remporté son deuxième trophée de la saison aux dépens du Chakhtior Donetsk (1-0, a .p.), vendredi soir, lors de la Supercoupe d'Europe disputée à Monaco. La rencontre, dominée de la tête et des épaules par les Catalans, s'est étirée jusqu'au bout de la nuit. La faute à une pelouse très difficile, comme le craignait Pep Guardiola avant le coup d'envoi. La faute aussi -et surtout- à l'organisation (quasi) sans faille des Ukrainiens.

Il a fallu attendre les vingt dernières minutes du temps réglementaire pour voir les Blaugrana mettre le feu devant la cage de Pyatov. La libération n'est intervenue qu'une cinquantaine de minutes plus tard lorsque Pedrito s'est appuyé sur l'inévitable Lionel Messi pour épargner à son équipe de disputer une hasardeuse séance de tirs au but (115e). L'Argentin, passeur décisif, restera comme l'un des grands bonhommes de cette rencontre. Dans un match cadenassé par les joueurs de Mircea Lucescu, ses accélérations et son sens du dribble ont mis au supplice la défense ukrainienne. Parfois nerveux, à l'image d'une légère altercation avec Srna, il a également flirté avec un éventuel exploit individuel à de maintes reprises (45e, 74e, 90e+2, 112e).

Gay dans le vent

Bien que poussé par un vent trop favorable (+ 2,6 m/s), l'Américain Tyson Gay a encore impressionné vendredi soir au meeting de Stockholm, en remportant le 100 mètres en 9"79, devant son compatriote Darvis Patton (9"95). En revanche, le Jamaïcain Asafa Powell, troisième en 9"98, a couru un ton en dessous. Pas très rassurant à deux semaines pour les Mondiaux de Berlin.

Dans la famille des dauphins de Usain Bolt, je choisis Tyson Gay. A la question « Qui va bien pouvoir contrarier sa Majesté Bolt à Berlin ? », l'Américain tient en effet la corde, si l'on considère évidemment que ce dernier et Powell se situent chez les pronostiqueurs du 100 mètres des prochains championnats du monde, juste derrière la foulée du triple champion olympique. Tyson Gay, déjà auteur de la meilleure performance mondiale de l'année (9"77, deux centièmes de mieux que Bolt), s'est imposé avec autorité vendredi à Stockholm.

Hélas pour lui, son excellent chrono de 9"79 ne sera pas homologué à cause d'un vent un peu trop violent (+2,6 m/s). Mais l'impression laissée par le double champion du monde en titre (100 m-200 m) renforce un peu plus son statut actuel de rival numéro un d'Usain Bolt. Gay engrange au passage une bonne dose de confiance et marque des points par rapport à Powell qu'il bat ainsi pour la deuxième fois de l'année sur la distance reine, après sa victoire à Rome le 10 juillet, et ces fameux 9"77 contre 9"88 à l'ex-recordman du monde.

Une question de mental ?

Pourtant, Asafa Powell avait l'air très à l'aise sur la piste suédoise et à la mi-course, il tenait tête à Tyson Gay sans donner l'impression de forcer. A partir du moment où Gay a commencé à le dépasser, aux environ des 80 mètres, Powell coupa son effort, comme résigné, laissant même Darvis Patton lui chiper la deuxième place (9"95). Un air de déjà vu.

Le Jamaïcain a en effet déjà manifesté ce genre d'attitude dans les grands championnats. Et si la réunion de Stockholm n'en était pas un, Berlin approche à grand pas et le mental de Powell constitue encore son point faible. Il dispose de 15 jours pour rectifier le tir.